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Précurseurs dans l’élevage et dans la valorisation sportive de la Race Arabe Shagya, Antoine et Catherine ROLAND vous souhaite la bienvenue dans l’espace virtuel du Haras de la Crouzière.

 

Situé en Midi-Pyrénées, au cœur du Tarn, niché entre deux collines des Bastides albigeoises, le Haras de la Crouzière s’étend sur une trentaine d’hectares répartis sur plusieurs sites différents.

 

Le cheptel de reproducteurs s’est constitué au fil des années. Le noyau de départ composé de quelques juments françaises, très près du sang, s’est enrichi au fil des années par des importations et achats de provenance diverse : Allemagne, Roumanie, Tchécoslovaquie.

L’étalon Shogun, digne représentant de la lignée Shagya, importé de Suisse, est entré dans l’élevage en 1989, deux siècles après la création de la race à Babolna en Hongrie.

 

Héritage d’un long et rigoureux travail de sélection mené par les anciens directeurs des grands Haras de l’Europe centrale, la production du Haras de la Crouzière s’inscrit dans l’histoire unique et passionnante de la race Shagya.

 

LA DECOUVERTE DE LA RACE

 

Passion

 

Ce fut à la suite de l’achat de notre première jument en 1981 et la naissance de notre première pouliche en 1984 que, grâce aux contacts noués avec les membres de la jeunes I.S.G., nous avons découvert la race que l’on appelle aujourd’hui l’Arabe Shagya, prolongement actuel de l’ancienne et noble RACE ARABE de l’Empire Austro-Hongrois.

Il y a beaucoup à dire et il sera dit beaucoup sur cette race, sur les moyens, les choix, les nécessités et les contraintes ainsi que sur la méthode et la sélection qui présidèrent à sa création et à son destin.

 

Mais comment décrire l’émotion, l’émerveillement qui fut le nôtre au contact de ces chevaux d’exception ?

Les images surgissent de ma mémoire et chacune me rappelle l’enthousiasme qui fut à l’origine de notre passion :

 

Le magnifique ATAXERCES, grand gris, attelé avec une élégance et une précision millimétrique par Monsieur Hugo NAGEL.

La grande RAYANA se déplaçant avec autant de puissance que de légèreté dans la carrière de Monsieur Siegfried FREI, et son étalon AMOR, la beauté et la douceur de ce Sire de légende.

La puissance d’un DAIKIR, la fougue et l’élégance d’un BASCO, la féminité et l’incomparable noblesse de la jument IDOLA chez Claudio et Gaby CONRADTY.

Ce sera aussi lors des championnats de la race à St Gallen et à Vienne des images de chevaux orientaux au modèle exceptionnel.

Les belles juments de Madame PACK.

Le Merveilleux domaine de la Comtesse ARCO VON ZIENNEBERG et son très oriental étalon Shagya NASRALLAH.

La renaissance de BABOLNA fêtant son bicentenaire avec un peu de retard et la découverte, dès la chute du rideau de fer, des Shagyas oubliés de Roumanie.

 

Les souvenirs se bousculent et ce n’est pas ici le propos d’en faire la relation, mais plus simplement d’illustrer les circonstances qui ont vu naître et mûrir la passion qui détermina notre engagement.

 

Raison

 

A une époque où le cheval Arabe, à l’exception de quelques amateurs éclairés, ne trouvait plus grâce que sous les Sunlights des shows à l’américaine, le Shagya dans son modèle, dans sa définition même, venait combler un vide, échappant à la dérive de son noble cousin grâce à la séparation des Stud Book et à la volonté conservatrice de ses promoteurs.

Nous avions sous les yeux le cheval oriental tel que l’avait voulu et obtenu les puissants du siècle préindustriel.

 

Dans la genèse de la race Arabe Shagya, j’évoquais la science, la rigueur et les formidables moyens mis en œuvre par la double couronne d’Autriche-Hongrie pour assurer la remonte de sa prestigieuse cavalerie.

 

Porter son cavalier en arme dans les plus rudes campagnes (poids règlementaire du dragon en arme 160 Kg), souvent à marche forcée, dans les terrains les plus variés, sous les climats les plus rudes, franchir les montagnes, traverser les déserts, capables de fondre sur l’ennemi en des charges effrénées comme de disparaître sous la menace et enfin se montrer l’image vivante et héroïque de la gloire des hommes, voilà ce que l’on attendait du cheval de cavalerie.

Frugal et résistant, porteur et endurant, énergique et rapide mais docile et courageux, prestigieux, beau et noble tant dans son modèle que dans ses attitudes et son déplacement ; voilà bien des critères qui rendent la sélection autrement plus complexe que s’il ne s’agit que d’être le plus vite, le plus haut ou le plus séduisant.

 

 

Polyvalent, sûr, disponible et valorisant, le Shagya nous est apparu comme le cheval rêvé pour tout amateur ou compétiteur qui privilégie la relation avec sa monture.

 

Passion ? Raison ? La voie était tracée. Comme une évidence, nous nous y sommes engagés.

 

Naissance de l’AFCAS et ouverture du registre français.

 

A l’époque du minitel, préhistoire de l’inter-connectivité universelle, il fallait faire découvrir, reconnaître et apprécier cette race totalement ignorée dans notre pays, inconnue au bataillon des encyclopédies et autres ouvrages en langue française aussi complets soit-ils.

A cette fin fût fondée, en 1987, avec Jean-Louis BOUZOU et Guy FOURRE l’Association Française du Cheval Arabe Shagya

36 15 HARASIRE nous permit de repérer les chevaux aux origines Arabe Shagya ainsi que leurs propriétaires que nous démarchâmes avec plus ou moins de bonheur afin de constituer le premier Stud-Book français de la race.

Avec guère plus de 25 chevaux, tous visités et évalués par l’éminent Docteur FREILINGHOUSE, alors Président de la ISG, notre registre reçut la reconnaissance internationale qui imposera, en 1989, au HARAS NATIONAUX, l’établissement du plus petit Stud-book de son histoire, ouvrant ainsi la voie aux Registres Français des Races Etrangères.

NOS CHOIX D’ELEVAGE :

 

SHOGUN

 

Choisi à l’âge de deux ans, approuvé par la ISG (International Shagya Gesellshaft), il devient, dès l’âge de trois ans, le premier étalon Shagya en activité en France. Selon l’ancienne nomenclature : SHAGYA I  France.

Il est devenu, au fil du temps, l’étalon Shagya le plus prolifique au monde. Les résultats obtenus par sa descendance le classe, au côté de Persik, parmi les grandes lignées de l’endurance.

Shogun est mort en 2015, à l’âge de 29 ans avec une descendance de plus de 160 produits.

 

KOHEILAN III-66

 

Au début des années 90 le Haras change de dimension avec l’acquisition d’un cheptel de chevaux d’importation.

Parmi ceux provenant de TOPOLCIANKI figure un étalon choisi parmi les meilleurs de sa génération, bai brun foncé, zain, KOHEILAN III-66 marque le début d’une méthode sélective toujours à l’œuvre au Haras de la Crouzière.

Inspirée des pratiques et de l’expérience acquise par les fondateurs de la race, cette méthode et l’évaluation progressive de la production conduiront le Haras à concentrer ses efforts sur trois des grandes lignées de la race.

Koheilan est mort en 2014, à l’âge de 25 ans.

 

     La lignée SHAGYA

 

Par SHOGUN, par son fils LAIOS de CROUZ (SHOGUN x AZANJA) et par SPIRIT de CROUZ (SHOGUN x KALYPSO de CROUZ par KOHEILAN III 66 et AZANJA) la lignée SHAGYA reste la colonne vertébrale de la sélection « de CROUZ ».

 

     La lignée KOHEILAN

 

Antithèse de la lignée Shagya, la très orientale lignée Koheilan offre, par l’étalon KOHEILAN III-66 et par son fils LOHENGRIN de CROUZ (KOHEILAN III-66 x HERA de CROUZ), une synergie remarquable en préservant la vigueur propre à la diversité génétique. Ce que les Koheilan gagnent en structure et en sérieux par les mères Shagya, les Shagya le gagnent en style et en souplesse par les mères Koheilan.

 

     La lignée DAHOMAN

Parmi les juments d’importation, la grande AZANJA (DAIKIR x ALMARAH) se distingua, au fil de la sélection pour sa faculté à produire d’excellents poulains tant avec Shogun qu’avec Koheilan. Mère de l’étalon LAIOS de CROUZ, nombre de ses produits sont conservés faisant d’elle la principale mère du HARAS de la CROUZIERE.

 

La constance dans la qualité de la production actuelle, la douceur, la personnalité et les aptitudes sportives des SHAGYA de CROUZ récompensent les efforts et le travail fourni en confirmant les choix les pratiques et les méthodes mises en œuvre au HARAS de la CROUZIERE.

 

 

 

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